L'habitat "Low-Tech Résilient"
Type d'atelier
Atelier participatif - Traitement d'un sujet animé ou facilité de manière participative
Durée de l'atelier
1h30
Descriptif à intégrer au programme (5 lignes max)
L'approche "Low-Tech Résilient" propose une architecture à très haute performance environnementale dans un budget très contraint.
Objectifs de l'atelier
Sur la base de la présentation du projet d'habitat participatif Montmartel à Saillans, Martin Drescher exposera la démarche de conception qu'il a partagée avec le collectif d'habitants, qui les a ammené à renoncer aux dispositifs techniques couteux, pour se concentrer sur les filières locales, la sobriété et la capacité de l'architecture à s'adapter aux conditions climatiques futures... en restant dans un coût de construction très modeste !
Pourquoi proposez-vous cet atelier ?
La transition écologique dans l'architecture trouve de plus en plus son expression dans un ensemble de dispositifs techniques vus indépendamment les uns des autres et dont l'emploi est limité par les "surcoûts" qu'ils constituent.
Au gré des étapes du projet, pour rester dans les coûts de constructions prévus et possibles, il n'est pas rare qu'on égraine progressivement les ambitions écologiques : sacrifiés les matériaux biosourcés, exit les énergies renouvelables...
Poussé par un collectif d'habitants qui porte une démarche environnementale très ambitieuse, Martin Drescher a relevé un défi a priori impossible : produire des logements passifs et biossourcés avec un budget travaux de 1200€HT/m².
Au gré des étapes du projet, pour rester dans les coûts de constructions prévus et possibles, il n'est pas rare qu'on égraine progressivement les ambitions écologiques : sacrifiés les matériaux biosourcés, exit les énergies renouvelables...
Poussé par un collectif d'habitants qui porte une démarche environnementale très ambitieuse, Martin Drescher a relevé un défi a priori impossible : produire des logements passifs et biossourcés avec un budget travaux de 1200€HT/m².
Déroulé de l'atelier
Un habitat "Low‐Tech Résilient", c’est quoi ?
La démarche LTR "Low‐Tech Résilient" (basse technologie adaptable dans la durée) nous semble être une réponse adaptée à l'époque charnière que nous vivons, pris entre, d'un côté, un passé d'abondance énergétique et de stabilité climatique qui ont façonné toutes nos infrastructures, nos modes de consommation de l'énergie et notre rapport au climat et, de l'autre, un futur incertain où l'énergie serait moins accessible, plus coûteuse, et où le réchauffement climatique impliquerait des contraintes encore inédites sur nos territoires (augmentation des températures moyennes, épisodes caniculaires plus fréquents et plus longs, pluies torrentielles, etc.).
L'énergie étant la ressource "clé de voute" qui conditionne notre accès à toutes les autres ressources ‐ minerais, bois, eau, plastiques, etc. ‐ et le climat dictant nos conditions matérielles de vie, il semblerait qu'il soit nécessaire pour tout maître d'ouvrage, maître d’œuvre, habitant ou usager prévoyants de prendre en compte ces deux facteurs structurants (énergie et climat).
Néanmoins, nous appartenons à une époque et reconnaissons que nous devons composer avec elle. Les prix actuels de l'énergie et les moyennes de températures actuelles sont encore les bases sur lesquelles la faisabilité économique des projets est évaluée, et sur lesquelles les maîtres d'ouvrage, maîtres d’œuvre, habitants et usagers peuvent fonder leurs attentes en termes de confort de vie.
Pour réconcilier notre appartenance à deux époques aux injonctions contradictoires, la solution que nous envisageons est de penser dès leur conception l'ÉVOLUTIVITÉ et la RÉSILIENCE des bâtiments ‐ leur capacité à fonctionner dans le monde d'aujourd'hui comme dans le monde de demain. Ainsi, le bâtiment LowTech & Résilient (LTR) offre un habitat qui répond aux exigences réglementaires d'aujourd'hui tout en prévoyant déjà les contraintes de demain.
Cette prévoyance peut encore être facilitée par une approche participative à la conception architecturale. La forte implication des futurs usagers permet d’approcher au mieux les besoins et d’offrir à chacun un cadre de vie sur‐mesure tout en gardant le projet commun au centre des décisions.
La démarche LTR "Low‐Tech Résilient" (basse technologie adaptable dans la durée) nous semble être une réponse adaptée à l'époque charnière que nous vivons, pris entre, d'un côté, un passé d'abondance énergétique et de stabilité climatique qui ont façonné toutes nos infrastructures, nos modes de consommation de l'énergie et notre rapport au climat et, de l'autre, un futur incertain où l'énergie serait moins accessible, plus coûteuse, et où le réchauffement climatique impliquerait des contraintes encore inédites sur nos territoires (augmentation des températures moyennes, épisodes caniculaires plus fréquents et plus longs, pluies torrentielles, etc.).
L'énergie étant la ressource "clé de voute" qui conditionne notre accès à toutes les autres ressources ‐ minerais, bois, eau, plastiques, etc. ‐ et le climat dictant nos conditions matérielles de vie, il semblerait qu'il soit nécessaire pour tout maître d'ouvrage, maître d’œuvre, habitant ou usager prévoyants de prendre en compte ces deux facteurs structurants (énergie et climat).
Néanmoins, nous appartenons à une époque et reconnaissons que nous devons composer avec elle. Les prix actuels de l'énergie et les moyennes de températures actuelles sont encore les bases sur lesquelles la faisabilité économique des projets est évaluée, et sur lesquelles les maîtres d'ouvrage, maîtres d’œuvre, habitants et usagers peuvent fonder leurs attentes en termes de confort de vie.
Pour réconcilier notre appartenance à deux époques aux injonctions contradictoires, la solution que nous envisageons est de penser dès leur conception l'ÉVOLUTIVITÉ et la RÉSILIENCE des bâtiments ‐ leur capacité à fonctionner dans le monde d'aujourd'hui comme dans le monde de demain. Ainsi, le bâtiment LowTech & Résilient (LTR) offre un habitat qui répond aux exigences réglementaires d'aujourd'hui tout en prévoyant déjà les contraintes de demain.
Cette prévoyance peut encore être facilitée par une approche participative à la conception architecturale. La forte implication des futurs usagers permet d’approcher au mieux les besoins et d’offrir à chacun un cadre de vie sur‐mesure tout en gardant le projet commun au centre des décisions.
Pilote de l'atelier
Pierre-Charles Marais
E-mail
Contacter par mail
Téléphone
0768041027
Animateur
Pierre-Charles Marais
Intervenants pressentis
Martin Drescher (architecte, A-GRAF)
Emmanuel Cappellin (habitant, Collectif Montmartel)
Emmanuel Cappellin (habitant, Collectif Montmartel)